Place au décret tertiaire pour la rénovation énergétique

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12/08/2022

La mairie, le centre multi-accueil, les services techniques, les écoles, les équipements sportifs et associatifs... : les bâtiments publics sont consommateurs d’énergie, ce qui impacte fortement le budget communal.

Avec l’augmentation tendancielle du coût de l’énergie, une gestion patrimoniale adaptée peut représenter une source précieuse d’économies, tout en maintenant la qualité du service rendu. Sans oublier l’aspect environnemental pour atténuer et s’adapter aux changements climatiques en réduisant notre empreinte carbone.


LE DÉCRET TERTIAIRE : KÉSAKO ?

Les collectivités territoriales, comme les acteurs privés et l’État, sont soumises à des obligations réglementaires concernant les bâtiments existants. Le décret tertiaire est une de ces nouvelles obligations. Il impose aux entreprises et aux collectivités de réaliser des économies d’énergie dans les bâtiments et pour un ensemble de bâtiments à usage tertiaire de plus de 1 000 m2. Avec des objectifs précis : -40% en 2030, -50% en 2040 et -60% en 2050. Première échéance : déclarer les consommations des locaux concernés d’ici le 30 septembre 2022 (base de consommation 2019).

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QUELS SONT LES LEVIERS POUR PARVENIR À CES OBJECTIFS ?

La municipalité a identifié plusieurs pistes pour atteindre les objectifs fixés par le décret tertiaire :

  • L’adaptation des locaux à un usage économe en énergie et la sensibilisation des occupants pour les inciter à adopter un comportement de sobriété.
  • L’optimisation de l’exploitation des équipements.
  • L’installation d’équipements plus performants (chauffage, eau chaude, éclairage…).
  • Les travaux sur l’enveloppe du bâti (isolation, menuiserie, protection solaire…) en vue d’améliorer la performance énergétique du bâtiment.

QUELS TRAVAUX ONT DÉJÀ ÉTÉ EFFECTUÉS ?

Depuis plusieurs années, les constructions et rénovations de bâtiments publics intègrent l’objectif de réduction des consommations d’énergie. C’est le cas, récemment, du complexe sportif de la Montparière. D’autres dispositions sont prises pour réduire les dépenses d’énergie : adapter le chauffage au taux d’occupation de certains bâtiments et donner des consignes de chauffe, remplacer les ampoules par des LED, installer des stores et des détecteurs de présence, diminuer le temps d’allumage de l’éclairage public…

POURQUOI UNE RÉFLEXION GLOBALE EST-ELLE NÉCESSAIRE ?

Car il s’agit de mettre en place une véritable stratégie patrimoniale sur le long terme. La municipalité a besoin d’avoir une vision globale de l’ensemble des bâtiments (consommation énergétique, utilisation…). Les temps d’occupation n’appellent pas les mêmes choix. Il faudra ensuite définir et prioriser les investissements, chercher des subventions, monter les dossiers…

Le Pôle culturel intégré dans cette réflexion.

L’étude du futur Pôle culturel est intégrée dans cette réflexion globale. Un comité de pilotage « Patrimoine et culture » a été constitué. Toutes les associations, puis les associations culturelles, seront rencontrées en septembre.

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RÉFLEXION CONCERNANT L’ÉCOLE DU CHEMIN DES AMOURS

L’école du Chemin des Amours a besoin de travaux pour améliorer sa fonctionnalité, son accessibilité et ses performances énergétiques. Les premières estimations reçues concernant ces travaux de rénovation sont très élevées. La municipalité a souhaité élargir sa réflexion en chiffrant le coût d’une extension de l’école de l’Idonnière. Les études permettront de faire des choix en tenant compte des aspects pédagogiques, économiques et de fonctionnement, avec une vision prospective à moyen et long terme. Une première consultation des directeurs, enseignants et responsables de parents d’élèves a déjà eu lieu. De nouvelles consultations seront faites dès que tous les éléments seront réunis.